• BMW 328 :

    La BMW 328 est l’une des plus séduisantes et plus performantes voitures de sport des années trente. Outre son superbe design, elle doit sa réputation à sa remarquable mécanique. Moderne et puissant, son six cylindres en ligne à soupapes en tête de deux litres développe 80 ch dans sa configuration de série (avec trois carburateurs Solex). Il offre à la voiture une vitesse de 150 km/h.
    BMW 328BMW 328
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    Baptisée le 14 juin 1936 sur le circuit du Nürburgring, la 328 sera commercialisée un an plus tard. Elle sera produite de juin 1937 à 1939 à 461 exemplaires, dont moins de la moitié subsistent aujourd’hui. Mais son moteur connaîtra un brillant avenir en Grande-Bretagne après la guerre. Saisi au titre de prise de guerre, il sera construit par la division automobile de l’avionneur Bristol Aeroplane Company. Outre les Bristol, il sera monté au cours des années cinquante sur les AC, Frazer-Nash et, dans une définition plus pointue, sur des machines de compétition comme les Tojeiro, Lister et Cooper-Bristol de F2.

    Mais revenons à l’Allemagne des années trente, où plusieurs versions compétition de la 328 sont développées. Elles remportent alors de nombreux succès à Spa-Francorchamps, au Nürburgring, à l’Avus, aux Mille Milles et au Mans. Trois voitures sont engagées aux 24 Heures de 1939. Elles y réalisent l’exploit de terminer toutes les trois l’épreuve, prouvant la remarquable fiabilité de leur mécanique. Elles prennent les cinquième, septième et neuvième places au classement général avec une victoire dans la classe deux litres.
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    Mais c’est essentiellement dans les Mille Milles que la BMW 328 se couvre de gloire, remportant la mythique course italienne par deux fois en 1938 et 1940. Les voitures de Munich dominent totalement la course en 1940, terminant aux première, troisième, cinquième et sixième places. Au volant d’un coupé aérodynamique ultra léger, réalisé en aluminium par Touring à Milan, Fritz Huschke von Hanstein et Walter Bäumer l’emportent à la moyenne record de 166,7 km/h — la vitesse maximum atteinte par la voiture étant de 224 km/h, un chiffre remarquable pour l’époque. De telles performances ne sont possibles que grâce à l’excellent rapport poids-puissance de cinq kilos par cheval.
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  • Appha Romeo 12C :
    ALFA ROMEO 12 CALFA ROMEO 12 C
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    Succédant à la Type B, la Type C est lancée en 1935 pour tenter de contrer les très puissantes et très germaniques Flèches d’Argent, Mercedes et Auto Union, qui dominent outrageusement la scène des Grands Prix en ce milieu des années trente. Elle se distingue nettement de sa devancière par sa carrosserie aux formes arrondies et son aérodynamique nettement améliorée. Elle bénéficie par ailleurs de deux importantes avancées techniques : une suspension à quatre roues indépendantes, alors que la Type B était dotée d’un essieu arrière rigide, et d’une boîte de vitesses-pont à l’arrière (à quatre rapports). Son empattement a également été allongé de dix centimètres.
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    Conçue par Vittorio Jano, la Type C est d’abord motorisée par un huit cylindres en ligne double arbre de 3,8 litres, dont la puissance s’établit à 330 ch à 5400 tr/mn. Plus connue sous le vocable de 8C, la voiture est dotée de deux carburateurs simple corps verticaux Weber 48 BS. Suralimentée par deux compresseurs à double étage de conception Alfa Romeo, elle atteint les 275 km/h. Au volant de la 8C, le campionissimo Tazio Nuvolari s’illustre en remportant la Coppa Ciano à Livourne.

    La concurrence allemande demeurant toutefois hors d’atteinte, la 8C évolue en 1936 avec le renfort d’une mécanique plus puissante. Il s’agit d’un 12 cylindres en V à 60° de 4 064 cm3. Equipée de quatre arbres à cames en tête, la 12C reçoit deux carburateurs double corps horizontaux Weber 50 DCO et un compresseur, ce qui lui permet de développer 370 ch à 5800 tr/mn. Sa vitesse atteint 290 km/h. Extérieurement, l’Alfa 12C se distingue de la 8C par ses deux sorties d’échappement disposées sous la carrosserie, alors que la 8C ne possède qu’une sortie placée à mi-hauteur.
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    Sans pouvoir remettre en cause la domination des machines d’outre-Rhin sur une saison, Tazio Nuvolari parviendra à s’imposer devant les Mercedes et les Auto Union pour glaner plusieurs victoires dans les Grands Prix de Penya Rhin à Montjuich-Barcelone (devant Caracciola), de Hongrie à Budapest (devant Rosemeyer) et de Milan. Après une deuxième place à Monza derrière Rosemeyer (GP d’Italie), il remportera la Coupe Vanderbilt disputée à New York le 12 octobre 1936 (devant Jean-Pierre Wimille sur Bugatti).

    L’année suivante, Tazio Nuvolari récidive à Milan et parvient à prendre la quatrième place du Grand Prix d’Allemagne au Nürburgring derrière Caracciola, von Brauchitsch et Rosemeyer. Au total, six exemplaires auront été construits des deux modèles 8C et 12C quatre litres.

    Retravaillée par Vittorio Jano à la fin de 1936, la 12C voit sa cylindrée évoluer en 4,5 litres pour la saison 1937. Equipée de deux compresseurs, la monoplace développe 430 ch et roule à 310 km/h. Sa carrosserie a été profondément modifiée. Mais elle n’apparaîtra en piste qu’au mois d’août sur le circuit de Pescara. Pilotée par Nuvolari, elle sera pénalisée par sa mauvaise tenue de route. Par la suite, elle ne connaîtra aucun succès et sera remplacée en 1938.
    ALFA ROMEO 12 C
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