• AUDI 80 (article)

    AUDI 80 :

    Après la 100 et avant de lancer l’Audi 50, une petite urbaine qui sortira en 1974 — et ne rencontrera pas le succès —, la marque aux anneaux se devait de compléter son offre par un modèle de gamme moyenne, segment stratégique pour tout constructeur, a fortiori pour un jeune constructeur. C’est chose faite en 1972 avec la présentation de la 80.

    D’abord commercialisée en berline deux portes, puis en quatre portes l’année suivante, l’Audi 80 bénéficie d’un large éventail de motorisations. Entièrement nouveaux, trois quatre cylindres à arbre à cames en tête (1,3 litre, 1,5 litre et 1,6 litre) proposent quatre niveaux de puissance : 55 ch (80 L), 75 ch (80 S et LS), 85 ch (80 GL) et 100 ch (80 GT).
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    © D.R

    En 1975, le 1600 cm3 troque son carburateur Solex pour une injection Bosch K-Jetronic et gagne dix chevaux. La 80 GT, la plus puissante des Audi 80, devient ainsi 80 GTE (pour Einspritzung, injection). Cette mécanique de 110 ch sera montée l’année suivante sur la Volkswagen Golf GTI.

    L’Audi 80 subit en 1976 un premier remodelage qui la rapproche esthétiquement de la 100 de deuxième génération. Il affecte particulièrement la poupe et la face avant, qui abandonne les phares jumelés pour des optiques rectangulaires.

    AUDI 80AUDI 80

    © D.R

    Après avoir connu un très grand succès — plus de 1,1 million d’exemplaires vendus —, qui en fait une star du milieu de gamme, la première Audi 80 (dite B1) connaît une mue importante. Avec la deuxième génération (B2), qui démarre en 1978, la voiture prend de l’embonpoint. L’empattement est allongé et la longueur ne gagne pas moins de quatorze centimètres.

    Cette montée en gamme s’accompagne, grâce à la banque d’organes mécaniques du groupe VAG en pleine effervescence créatrice, d’une forte progression de la puissance sur les modèles les mieux dotés. Aux quatre cylindres s’ajoutent en 1981 deux cinq cylindres de 1,9 litre (115 ch) et de 2,1 litres (136 ch). L’offre s’enrichit également d’une motorisation diesel de 1,6 litre disponible en versions atmosphérique (54 ch) et turbocompressée (70 ch). En 1982, la 80 reçoit de plus la transmission intégrale associée au moteur de 136 ch (Audi 80 Quattro).
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    Audi 90 de 1984
    © D.R

    Un nouveau restylage intervient en 1984, qui retient la même recette consistant à renouveler les faces avant et arrière du véhicule. En même temps, la voiture perd les cinq cylindres désormais réservés à l’Audi 90, une variante plus luxueuse lancée la même année. La 90, qui se distingue de sa sœur cadette par sa proue (présence de projecteurs dans le tablier), reçoit également la transmission Quattro.

    Pour sa troisième génération, l’Audi 80, à laquelle fait écho la 90, apparaît en 1986 sous un jour nouveau. Totalement renouvelé, le design fait la part belle aux formes arrondies, qui caractérisent dorénavant toutes les Audi. De plus, la caisse est entièrement galvanisée, une première pour un véhicule produit massivement. Les voitures bénéficient d’une garantie de dix ans contre la corrosion.
    Sous le capot, deux modèles recevront à partir de 1989 des moteurs à quatre soupapes par cylindre, la 90 avec le 2,3 litres cinq cylindres de 167 ch (220 km/h) et la 80 avec le 2 litres quatre cylindres de 137 ch (210 km/h). Audi monte également la transmission Quattro sur une sélection des multiples versions des gammes 80 et 90 que la marque a développées : 1,8 litre de 90 ch, 1,9 litre de 113 ch, 2 litres de 115 ch et 137 ch pour la 80, 2,3 litres de 133 ch et 167 ch pour la 90. N’en jetez plus !

    Par rapport à la deuxième génération, les Audi 80 et 90 turbo-diesel ont gagné dix chevaux grâce à un échangeur air-air (80 ch). La faible consommation de la technologie TDI sera mise en exergue par plusieurs opérations tests d’économie. En 1992, une Audi 80 TDI fera le tour du monde à la vitesse moyenne de 85,8 km/h, couvrant 40 273 kilomètres pour une consommation de 3,78 litres aux cent kilomètres.
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    Lancée en 1991, la quatrième génération voit la disparition des Audi 90. En plus des quatre et cinq cylindres, la gamme se dote de deux V6, un 2,6 litres de 150 ch (Audi 80 2,6E) et un 2,8 litres de 174 ch (Audi 80 2,8E). Un break Avant fera son apparition en 1992, avant que ne soit lancée la version sportive S2.

    En novembre 1994, l’Audi 80 s’effacera pour laisser la place à l’A4. Avec de l’ordre de 4,5 millions de modèles produits, auxquels il faut ajouter 243 000 Audi 90, elle a constitué un immense succès pour Ingolstadt.
    AUDI 80
    Audi 80 Quattro en DTM
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