• Les 60 ans de Porsche (2/5)

    PORSCHE 550 Spyder :
     
    Les fantômes de James Dean
    PORSCHE RS Spyder type 550PORSCHE RS Spyder type 550
    Hans Herrmann au volant (1954)
    © Porsche
     
    L’acteur se rendait sur le circuit de Salinas par la route, au volant de la voiture avec laquelle il devait courir. La piste et la route, déjà mêlées ; une singulière polyvalence qui allait caractériser les Porsche de compétition jusqu’à aujourd’hui, une confusion des genres qui a toujours été entretenue par la firme de Stuttgart, entre sport et grand tourisme, entre amateur et professionnel, entre prototype et production.
    PORSCHE RS Spyder type 550PORSCHE RS Spyder type 550
    Porsche 550 Spyder aux Mille Miglia de 1955
    © Porsche

    Hans Herrmann (gauche) au volant de la Porsche 550 Spyder à la Carrera Panamericana (1954)
    © Porsche
    Le modeste coupé 356 s’est vite jeté dans le grand bain de la compétition internationale : dès 1951, quatre ans après sa création, un exemplaire prit le départ des 24 Heures du Mans et remporta sa classe. L’année suivante, la même voiture réitéra son succès. Mais pour sa troisième participation, Porsche passait à la vitesse supérieure en inscrivant deux berlinettes de compétition, les 550 RS qui différaient des 356 par leur châssis, constitué de tubes soudés, et par la disposition de leur moteur, placé au centre et non plus en porte-à-faux à l’arrière. Ces prototypes servirent de base à une lignée de sportives que Porsche allait proposer à sa clientèle.

    Tout en s’engageant aussi en son nom, Porsche offrait l’opportunité à ses clients de défendre ses couleurs. C’était le début d’une tradition qui se perpétue aujourd’hui avec la RS Spyder créée en 2005 ; son appellation n’est pas fortuite.
    PORSCHE RS Spyder type 550
    La RS Spyder de 2005
    © Porsche
     
    La version définitive de la 550 RS Spyder apparut au Salon de Paris 1953, avec une caisse en aluminium s’inspirant d’un prototype conçu par Walter Glöckler, concessionnaire de la marque, mais fabriquée chez le carrossier Wendler. Vue sa cylindrée limitée à 1,5 litre et une puissance de 110 chevaux, la 550 RS se contentait de briller dans sa catégorie, mais elle devint de plus en plus incisive au fil des ans. Avec le type 550 A, et son vrai châssis tubulaire, elle devint plus légère.

    Aux 1000 kilomètres du Nürburgring 1957, Porsche engagea la RSK, une évolution encore allégée et mieux profilée de la 550 RS avec une face avant plus effilée dans laquelle étaient profilés les phares. Et deux ans plus tard, vint un premier succès au classement général d’une course du Championnat du monde…
    PORSCHE RS Spyder type 550
    Porsche 550 A
    © Porsche
     
    Faites connaitre ce blog à vos amis !
    LE blog de LA voiture ancienne !

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :