• JENSEN FF et Interceptor :

    JENSEN FF & InterceptorJENSEN FF & Interceptor
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    La FF a été le modèle phare de Jensen, porte drapeau et formidable vitrine technologique. " Ce n'est pas une nouvelle voiture mais une nouvelle catégorie de voiture ", c'est ainsi que les brochures publicitaires de l'époque présentaient la FF. Présentée en 1965, la première FF reprenait les traits de la C-V8 avec simplement une grille latérale pour la distinguer, alors que la voiture était radicalement différente. Un détail si mince qu'il fallut assez vite proposer une nouvelle carrosserie. Jensen en confia la réalisation à Vignale qui dessina le fameux coupé fastback avec une bulle à l'arrière.
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    Le moteur Chrysler de la FF dont la cylindrée fut portée à 6,3 litres développait maintenant 330 ch. La voiture dépassait les 220 km/h et lui fallait 28,9 secondes pour le 1000 m DA.

    Mais l'innovation technique se situait ailleurs, la FF - pour Formula Ferguson - était équipée d'une transmission quatre roues motrices Ferguson. Une grande première pour l'époque et cela, 18 ans avant la première Audi Quattro. Et les freins à disques de la FF avaient la particularité d'être équipés d'un dispositif anti-blocage Dunlop "Maxaret" dérivé du système DSA utilisé par Boeing.
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    En 1965 Jensen avait dessiné une première version de l'Interceptor, baptisée P 66, ce modèle resta à l'état de prototype.
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    Une version à deux roues motrices - une propulsion - était également disponible, elle prit le patronyme d'Interceptor, déjà utilisé par la marque en 1950 pour l'un de ses modèles. Et paradoxalement c'est sous le nom d'Interceptor que cette voiture fut d'avantage connu. Extérieurement la FF se reconnaît à ses deux grilles latérales situées juste à côté de la roue avant, alors que l'Interceptor n'en dispose que d'une seule.

    Que ce soit la FF ou l'Interceptor, les deux modèles se dotaient de prestations de luxe, les Jensen n'ayant pas la réputation de voitures bon marché.
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    En 1970, la FF et l'Interceptor connurent quelques évolutions stylistiques. Mais c'est avec l'apparition de la MK III en 1971 que les changements furent plus importants. La cylindrée du V8 Chrysler passa à 7 212 cm3 et une version SP, plus richement dotée en équipements, dont la climatisation, fut proposée au catalogue. Ce dernier modèle était reconnaissable à son toit en vinyle, très à la mode à l'époque.
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    Si l'Interceptor poursuivit sa carrière jusqu'en 1994, la FF stoppa la sienne en 1976. En 1972, Jensen proposa une version cabriolet dérivée de l'Interceptor. Et en 1974, un coupé 3 volumes enrichît la gamme de l'Interceptor.

    Importée en France durant cette période, la marque Jensen n'a pas réussi à se forger une image dans le domaine des automobiles de sport. Pourtant les gros V8 Chrysler assuraient des performances étonnantes et les prestations proposées n'avaient rien à envier aux meilleures productions du continent. Jensen reste néanmoins le premier constructeur à avoir inauguré la transmission intégrale et le système anti-blocage des roues avec la FF.
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  • JENSEN Healey :

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    En 1968, Jensen a été racheté par le banquier William Brandt à Norcos Group qui en était propriétaire depuis 1959. Il confia à Kjel Qvale et Donald Healey le soin de piloter la restructuration de l'entreprise qui traversait ses premières difficultés. Et en 1972, la marque Jensen associa son nom à celui de l'un de ses dirigeants pour devenir Jensen-Healey. Elle proposa un nouveau modèle, baptisé du même nom, et disponible en version cabriolet et en break de chasse. Cette Jensen-Healey était équipée d'un moteur Lotus à 4 cylindres et 16 soupapes de 1 973 cm3 avec double arbre à cames en tête qui développait 140 ch. Ce moteur Lotus était le premier construit à 100 % par la firme de Colin Chapman, il n'était pas vraiment au point et posait quelques problèmes de fiabilité. Les mauvaises langues disaient à l'époque que Chapman avait trouvé là une opportunité unique pour mettre au point son premier moteur que l'on retrouva ensuite sur l'Elite (type 75), l'Eclat (type 76) et les premières Esprit.

    Avec une ligne qui ne déchaînait pas l'enthousiasme et une motorisation qui posait beaucoup de problèmes ce fut l'échec commercial. En 1976 l'entreprise fut mise en faillite et cessa ses activités.
    JENSEN Healey
    Jensen-Healey GT - break de chasse.

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