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Les 60 ans de PORSCHE:Porsche fêtait en 2008 le soixantième anniversaire du lancement de sa première voiture. Retour sur les quatre pièces essentielles pour une collection idéale…À la fin de la guerre, Ferdinand Porsche est arrêté par les troupes britanniques. Il est «invité» en France afin de mener les négociations concernant la cession de l’usine Volkswagen au titre de dommage de guerre. Il est accompagné de son fils Ferdinand, surnommé Ferry, de son neveu Herbert Kaes et de son beau-frère Anton Piëch. La veille de leur retour en Autriche, ils sont accusés d’avoir employé des ouvriers extraits des camps de concentration et ils sont aussitôt incarcérés à Dijon, en décembre 1945. Ferry Porsche et Herbert Kaes seront vite relâchés, mais le vieux Professeur et son beau-frère sont condamnés à vingt-deux mois de prison.
Ferdinand et Ferry Porsche (1948) Ferry Porsche (1968)
© PorscheDès qu’il est libre, Ferry Porsche relance les activités du bureau d’études sans attendre la libération de son père qui à soixante-dix ans aspire à un peu de repos.
Le 3 février 1947, le Porsche Konstrukstionbüro signe un accord avec Cisitalia au terme duquel il cède à Piero Dusio les plans et les brevets pour le projet 360, une monoplace à moteur central et transmission intégrale… Le bureau d’études est installé à Gmünd, un petit village autrichien, niché près de Zell-am-See dans la province de Salzbourg. C’est dans cette bourgade calme et proprette que Ferdinand Porsche s’est replié avec son équipe pour échapper aux bombardements alliés sur Stuttgart à l’automne 1944.
Ferry Porsche dans une Porsche 356A, à l'usine VW de Wolfsburg (1955)
© PorscheC’est là qu’est développée la première automobile portant la marque « Porsche ». Le prototype n° 001 est achevé en mai 1948. C’est un spider à moteur central, habillé d’une carrosserie en aluminium reposant sur un châssis tubulaire.
Les débuts officiels de la Porsche 356 « définitive » ont lieu dans le cadre du Salon de Genève, en mars 1949. En un an, beaucoup de choses ont changé. Pour la production en série, Porsche a revu sa copie en réalisant une voiture beaucoup plus proche, sur le plan mécanique, de la populaire « Coccinelle ».
Porsche 356 A Speedster (MY 1955) et 356 Coupé (MY 1956)
© PorscheA suivre...
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MAYBACH SW 38 :Si la marque Maybach a été relancée à l'aube de l'an 2000 par le groupe DaimlerChrysler, celle-ci avait déjà une vie bien remplie, avant la deuxième guerre mondiale.
Wilhelm Maybach
© MaybachL'histoire commence à la fin du 19e siècle. Wilhelm Maybach (né en 1846 à Heilbronn, mort en 1929 à Stuttgart) était un inventeur et un industriel. Il collabora avec Gottlieb Daimler au développement d'un moteur à combustion interne qu'ils voulaient rendre le plus petit possible pour le monter dans un véhicule. C'est ainsi qu'ils construisirent la toute première moto. Leurs moteurs seront également utilisés dans des bateaux, et surtout sur une voiture qui sera présentée à l'exposition universelle de Paris en 1889, et qui est considérée comme la toute première voiture de l'ère moderne.
En 1907, Wilhem Maybach quitte la Daimler Motoren Gesellschaft pour fonder avec son fils Karl la Maybach Motorenbau. Ils produisent en exclusivité des moteurs six cylindres de 22 litres de cylindrée pour les dirigeables du comte Ferdinand von Zeppelin, puis se lancent dans la production de voitures de luxe, des limousines de haut de gamme, concurrentes de Rolls Royce ou Bugatti.
Usine où Daimler et Maybach ont travaillé de 1872 à 1882 Les dirigeables du comte Ferdinand von Zeppelin
© MaybachLa première Maybach six cylindres, la W3, apparaît en 1921, bientôt suivie par la W5 en 1926, pourvue d'un V12 7 litres de 120 chevaux. Celle de 1929 offrait 150 ch. Elle s'appellera la Zeppelin (en souvenir des dirigeables du comte). A partir de 1931, elle disposera d'un 8 litres de 200 ch. Elle fut, avec Mercedes, l'une des voitures d'apparat du régime hitlérien.
A partir de 1935, Karl Maybach, qui a repris les rênes de l'entreprise à la mort de son père, débute la série SW, plus abordable, avec son moteur six cylindres 3,5 litres, et déclinée en de nombreuses versions (coupé, cabriolet, sport cabriolet...).
Karl Maybach Maybach SW 38 Sport Cabriolet
© D.R.Et c'est ainsi que la SW 38, mue par un six cylindres de 140 chevaux, servira de base à une voiture de record commanditée par le pneumaticien allemand Fulda. Celui-ci, tenant compte du développement des autoroutes qui autorisaient des vitesses de plus en plus élevées, cherchait à valider à haute vitesse ses pneus pour voitures de tourisme. Il chargea le carrossier munichois Dörr & Schreck de piloter l'opération.
Sous la direction du baron Reinhard Koenig-Fachsenfeld, spécialiste en aérodynamisme rendu célèbre par sa victoire sur Manfred von Brauchitsh lors de la course de l'Avus au volant d'une Mercedes SSK qu'il avait modifiée, la légendaire Maybach SW 38 voit le jour en 1938.
Maybach SW 38 de record
© D.R.La carrosserie du prototype à trois places, à la forme «streamline» très en vogue à l'époque, est longuement peaufinée avec des brins de laine posés un peu partout pour contrôler les flux aérodynamiques. La SW 38 de record, ne pesant pas plus de 1600 kilos, présente un formidable Cx de 0,26, qui semble aujourd'hui encore étonnamment bas. La valeur commune à l'époque, était de l'ordre de 0,6 ! Après de nombreux essais préalables de pneus, la SW 38 atteint en juillet 1939 la vitesse de 200 km/h ! Mais la satisfaction fut de courte durée.
© D.R.Maybach, en ces temps de guerre, avait d'autres chats à fouetter. La firme était le principal fournisseur de moteurs... pour les chars allemands Panzer, Tigre, Leopard, Panther et autres Elefant, motorisés par d'énormes V12 de 700 chevaux. La marque ne se relèvera pas de la Seconde Guerre Mondiale et disparut en 1944. Et avec elle, la fameuse SW 38 de record, dont nul ne sait ce qu'elle est devenue. Il ne reste d'elle que quelques plans succincts et des photos patinées par les années...
Puis le temps a passé. Mercedes-Benz avait racheté la marque Maybach, au cas où, jusqu'à ce que le groupe DaimlerChrysler décide de la ressusciter bien des années plus tard, sous la dénomination de Maybach Manufactur.
© D.R.
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SAGA FERRARI :Enzo Ferrari fonde la Scuderia Ferrari à Modène en novembre 1929. Il pilote et fait courir des Alfa Romeo, avant de devenir le patron d'Alfa Corse en 1938. Les voitures portent déjà le célèbre cheval cabré, inspiré du motif peint sur le fuselage de l'avion de Francesco Baracca, pilote de la Première Guerre. Deux ans plus tard, Enzo Ferrari quitte Alfa Romeo pour créer Auto Avio Costruzioni Ferrari, une entreprise dédiée à la fabrication de machines industrielles.
Ferrari 125 S
© FerrariMise en chantier au lendemain du second conflit mondial, la première Ferrari représente un projet ambitieux. Elle retient la noble architecture du moteur V12, laquelle caractérisera toute l'histoire de la marque. D'une cylindrée de 1,5 litre, la 125 S, dont la mécanique est signée Colombo, quitte l'usine en 1947. Confiée à Franco Cortese, elle court sur le circuit de Plaisance le 11 mai 1947. Deux semaines plus tard, le même pilote remporte à son volant le Grand Prix de Rome. C'est la première victoire Ferrari. Le moteur sera ensuite porté à 1,9 litres (159) et deux litres (166).
Dotée d'une version suralimentée du 1500 cm3 (225 ch à 7000 tr/mn), la première monoplace Ferrari apparaît en 1948. Son manque de réussite amènera à construire un V12 atmosphérique dessiné par Aurelio Lampredi (d'abord de 3,3 litres).
FERRARI 166 Spider Corsa 1948
© FerrariLa construction de modèles de route débute en 1948. Le premier d'entre eux est la 166 Sport, qui connaîtra les variantes Inter et Mille Miglia. L'année 1949 s'avère comme un grand cru pour Maranello. Elle voit la première présence de Ferrari au salon de Paris, où deux barquettes 166 MM Touring entourent un coupé 166 Inter (également Touring) sur le stand au cheval cabré.
FERRARI 166 MM FERRARI 166 Inter
© FerrariMachine de course destinée aux épreuves de Sport et présentée au salon de Turin en mars 1949, la 166 MM porte le nom de la victoire (alors la plus significative) remportée par Ferrari dans la prestigieuse course des Mille Milles. Sa carrosserie a été dessinée et réalisée par Touring dans un style nouveau, qui sera largement copié. Elle va offrir à Ferrari sa première grande victoire internationale avec le triomphe de Luigi Chinetti et Lord Seldsdon aux 24 Heures du Mans de 1949. En 1951, le moteur sera réalésé à 2,3 litres sur la 195, vite remplacée par la 212, qui, avec sa cylindrée de 2,6 litres (140 ch ou 170 ch), sera produite jusqu'en 1953.
La première Ferrari de route motorisée par le V12 de Lampredi est la 340 America (4,1 litres et 220 ch) dévoilée au salon de Paris de 1950. En ces années héroïques, les carrosseries sont l'œuvre de plusieurs maisons comme Touring, Vignale, Ghia et Pinin Farina. Ce n'est qu'à partir de 1960 que Pininfarina deviendra le partenaire privilégié de Maranello, les carrosseries étant réalisées par Scaglietti.Les Formule 1 Ferrari passent ensuite au 12 cylindres à plat et en 1955, la marque reprend les remarquables Lancia de F1, qui seront pour Maranello un atout décisif. À partir de 1961, les voitures de course au cheval cabré adoptent l'architecture à moteur central arrière. Lancée en 1969, la Dino est la première Ferrari de route ainsi conçue et la première à recevoir une suspension à quatre roues indépendantes.
FERRARI DINO 246 GT FERRARI 400 Automatic GT
© FerrariDevant l'écrasante domination des machines de course de Maranello, notamment aux 24 Heures du Mans, Ford tente de mettre la main sur Ferrari. En 1963, Detroit propose 18 millions de dollars pour racheter l'entreprise. Enzo Ferrari n'est pas hostile à cette offre, sous réserve de rester le maître du département compétition. Ford refuse et se lancera dans la construction de la GT 40 à partir de la Lola. Tirant les conséquences de cette passe d'armes, Enzo Ferrari vend 50% de ses parts à Fiat en novembre 1969 - le reste du capital sera acquis par Turin après le décès du Commendatore intervenu le 14 août 1988 à l'âge de 90 ans.
Autre date clé de l'histoire Ferrari, 1976 voit l'apparition de la première voiture équipée d'une transmission automatique, la 400 Automatic. Lointain héritier de la 250 GT 2 + 2 lancée en 1960, ce modèle est un brillant représentant de ces Ferrari " familiales " qui, bien que peu prisées par le patron, n'en constituent pas moins l'essentiel du chiffre d'affaires de la marque. L'année suivante, la Carrosserie Scaglietti, jusqu'alors fournisseur attitré de Maranello, est intégrée à la firme.
FERRARI 360 Challenge FERRARI 575 M M Maranello
© FerrariSur toutes les pistes et les routes du globe, les Ferrari ont glané en un demi-siècle plus de 5000 victoires significatives. Les plus célèbres sont les neuf succès aux 24 Heures du Mans (1949, 1954, 1958 et de 1960 à 1965), ainsi que les huit trophées remportés aux Mille Milles et les sept à la Targa Florio. Aux mains des plus grands pilotes, d'Alberto Ascari et Juan Manuel Fangio à Michael Schumacher en passant par Phil Hill, Wolfgang von Trips, Gilles Villeneuve, Niki Lauda et Alain Prost, les monoplaces de Maranello se sont illustrées, remportant à ce jour douze titres de Champion du monde de Formule 1 Pilotes. Une moisson de lauriers impressionnante.
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MATRA Murena :Reprenant le concept de la Bagheera, la Murena s'adresse à une clientèle recherchant une voiture originale tout en souhaitant conserver les avantages d'un modèle courant. Par rapport à sa devancière, elle offre un design actualisé et un caractère sportif plus ambitieux, la Bagheera s'étant vu légitimement reprocher des performances insuffisantes.
Prototype de présentation de la Murena. La Murena effectue des tests dans le Sud marocain.
© D.RPrésentée le 29 septembre 1980, soit deux ans après la prise de contrôle de Chrysler Europe par PSA, la Murena est née Talbot-Matra. Si elle hérite de l'architecture à moteur central arrière - placé transversalement - de son aînée, la voiture bénéficie d'un empattement allongé de six centimètres. Mais l'innovation majeure réside dans son châssis galvanisé. Si le premier objectif est la protection contre la corrosion, cette opération coûteuse améliore également la résistance à la torsion. La carrosserie se compose d'une douzaine d'éléments assemblés sur cette structure. Le train avant, repris à la Solara, adopte une suspension à double triangulation et barres de torsion longitudinales.
Alimenté par un carburateur Weber double corps, le moteur de 1600 cm3 développe 92 ch, ce qui vaut à la Murena un bon 180 km/h. Si la vitesse de pointe ne progresse pas par rapport à la Bagheera, les accélérations et la souplesse du moteur se trouvent améliorées. Et une boîte de vitesses à cinq rapports bien étagés remplace la précédente à quatre vitesses.
© D.RLe design de la Murena apparaît comme une œuvre collective. Testée en soufflerie, sa large silhouette revendique un Cx flatteur de 0,328. Fluide et racée, la ligne frappe par son modernisme et les formes au trait vigoureux ont gagné en dynamisme par rapport à la Bagheera. Sur une face avant très fine, un spoiler bien intégré ajoute une note d'agressivité. Le vaste pare-brise concourt, avec l'immense lunette arrière, à l'abondante surface vitrée dont jouit la voiture. Malgré son architecture qui ne s'y prête guère, la Murena dispose par ailleurs d'un honorable coffre à bagages situé à l'arrière.
© D.RL'habitacle de la Murena demeure fidèle aux trois sièges frontaux de la Bagheera. Ceux-ci offrent un confort de qualité et un bon maintien, celui du milieu ayant été taillé pour un corps plutôt mince... Quant au curieux volant à jante épaisse pourvu d'un méplat - dont la fonction est de faciliter l'accès aux longues jambes -, il ne contribue pas à faciliter la conduite sportive. Si la finition pêche par son caractère assez approximatif, l'équipement s'avère complet et l'on se félicitera de la présence de lève-vitres électriques (en option sur la 1600).
Version sportivement plus convaincante, la 2,2 litres s'est fait attendre plusieurs mois par rapport au lancement de la 1600. Doté d'un arbre à cames en tête, son moteur de 2156 cm3 offre maintenant 118 ch. Cette mécanique d'origine Chrysler, qui équipe la Talbot Tagora et dont la lignée remonte à la 180, permet à la voiture d'atteindre la vitesse de 195 km/h.
La Murena est née Talbot-Matra. Les lignes plus anguleuses de la Murena.
© D.R
L'heureuse surprise que réserve la Murena tient à son confort, que l'on ne s'attend pas à trouver sur une voiture de ce type. Digne d'une berline, il révèle l'esprit dans lequel la Murena a été conçue et qui tente de concilier les performances et les qualités propres à une grande routière. Même si le réglage souple de la suspension se fait quelque peu au détriment de l'efficacité sportive. La voiture jouit néanmoins d'une excellente tenue de route et le freinage se révèle au-dessus de tout soupçon.
Le siège central peut se rabattre pour offrir une large console faisant office d'accoudoir.
© D.RPour autant, la Murena manque d'un authentique caractère sportif et Matra souhaite ajouter le ramage au plumage. Malheureusement, les réticences de PSA conduiront à une solution non satisfaisante, celle du kit. Proposé à partir de juillet 1982, celui-ci - baptisé "kit 142" - offre 24 ch supplémentaires, soit 142 ch. Son montage, assuré par les concessionnaires Talbot, représente un coût de 19 500 F. Les modifications portent sur un arbre à cames plus pointu, un allumeur différent et un nouveau collecteur d'admission à quatre conduits. Deux Solex double corps horizontaux complètent la panoplie. Inchangée, la transmission encaisse de bonne grâce le surcroît de puissance. Ainsi gréée, la 2,2 litres franchit le cap symbolique des 200 km/h. Les éléments extérieurs d'identification se composent d'une extension des bas de caisse, ainsi que d'un aileron au goût inversement proportionnel à sa taille. Le succès de cette formule bâtarde ne sera pas au rendez-vous, et seulement 100 kits seront montés.
"Dommage que la 142 ne soit pas produite en série", se plaignent les amateurs. Ils devront attendre près d'un an pour que leurs vœux soient exaucés avec le lancement de la Murena S, qui s'analyse comme une 2,2 litres kitée produite en usine. Avec cette version vitaminée, Matra dispose enfin d'une voiture performante qui, avec l'Alpine A 310 V6 (plus pointue), représente en ce début des années 80 le seul vrai coupé sportif français. Pour preuve, les performances se révèlent comparables à celles de la Porsche 944 dotée de 163 ch. Cependant il est bien tard, et seulement 480 Murena S seront construites d'avril à juillet 1983.
La Murena 142 ch. La Murena et son couple à trois…
© D.R
Sous-motorisée par rapport à ses qualités routières, à l'exception de la rare S, la Murena aurait mérité d'être développée. Les projets ne manquèrent pas, à l'image de la Murena "4 S", un prototype sur lequel Matra avait tiré 180 ch du moteur 2,2 litres. La voiture devait atteindre les 225 km/h. Mais cette tentative se heurta au veto de PSA. Un autre projet prévoyait de monter dans la Murena une version dégonflée du V12 Matra. Une idée qui ne dépassa pas le stade de la maquette. Et le désaccord PSA-Matra précipita la fin du modèle, qui intervint en juillet 1983.
© D.RCertes la Murena avait affaire à une rude concurrence, représentée par l'Alfa Romeo GTV 6 et la Porsche 924, aux images de marque plus fortes. Malgré son design plein de caractère, la voiture a été handicapée par son manque d'habitabilité face à des concurrentes plus classiques comme la Renault Fuego. Sans oublier la concurrence des petites berlines sportives comme la Golf GTI 16 soupapes. Prématurément interrompue, la courte carrière de la Murena laisse un goût d'inachevé. A l'image de son volume de production, qui n'a pas dépassé les 10 680 exemplaires. Elle sera la dernière Matra à porter le nom de la marque, laquelle connaîtra un destin plus heureux dans son nouveau partenariat avec Renault. Ce sera l'aventure de l'Espace…
La Murena a connu une carrière sportive en rallye-cross. Dès 1981, piloté par Jean-Pierre Beltoise, un prototype 4 x4 profondément remanié participe à plusieurs épreuves. Après quoi, la voiture sera vice-championne de France dans cette spécialité en 1981, puis trois fois championne de France de 1982 à 1984. Elle est alors animée par le moteur ROC réalisé sur la base du deux litres Chrysler et qui développe de 285 ch à 310 ch. En 1982, la cylindrée sera portée à 2,4 litres et la puissance à 360 ch.
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